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humaniterre

22 février 2008

HERE,THERE AND EVERYWHERE.

Aurassi

C’est ma mère qui m’a dit de sortir, déjà qu’elle m’a expulser il y’a longtemps ;le 8 juin 1952 pour être précis. Elle m’a dit qu’a force de ne pas voir le jour et de rester enfermé dans ma chambre,dans mon lit,dans mon pyjama ;à force elle m’a dit que j’avais des croûtes sur le corps. C’est mon passe temps favori gratter les croûtes et crever les pustules.  De force elle a ouvert les fenêtres et le soleil a déferler sur moi. Une vague de lumière ça vous laisse sans voix. Après ça maman elle m’a verser sur la tête de la flotte et j’étais comme un chien chiasseux délogé de son trou. Je lui ai dit que je ne voulais pas sortir à causes des bombes : »j’ai trop peur de finir déchiqueter ! » J’ai ajouter ; elle a répondu tu mourras en un seul morceau, on t’enterrera en entier …Ca m’a fichu encore plus la trouille,car moi ce dont je ne veux pas c’est mourir ;malgré la file des partants que je vois s’allonger un peu plus chaque année, comme si tous ceux qui me devançent s’étaient concertés pour nous reunir de l’autre coté,j’aimerais que ça s’arrête  jamais et qu’il y’ai  des mises à neuf tous les matins ;j’aimerais être nouveau sur la terre,je veux rajeunir,redevenir petit comme mes nièces et mes neveux qui n’arrêtent pas de cavaler en hurlant dans notre vielle baraque. Des fois je me mets à genoux en faisant des écholalies, mais ça ne prend pas ,ils savent déjà que je suis trop vieux pour me laisser entrer dans leur monde. C’est le matin surtout,au petit déjeuner que je partage avec les infos,que je tente de retomber en enfance,mais c’est la chute car je ne fais que simuler,et ce n’est alors que l’humeur maniaque du névrosé que je suis qui transparait. Je me cache derrière un genre de délire qui finit une fois ma toilette achevée.

Au retour dans le taxi,je me suis dit: »il faut écrire jusqu’au bout du rouleau,même si tu restes anonyme et qu’on ne m’invite jamais au restaurant pour discuter de la mort du roman. »…Moi j’ai survécu par chance,mais je sais que ça va pas durer,déjà que papa est mort il y’a presque un an en emportant avec lui un  passé de la taille d’une pyramide.Depuis qu’il est allongé comme ça ,dans la colline, avec tous les autres qui farcissent la terre meuble et fleurie, j’ai un vide qui me traverse le corps de part en part .Là où que je tourne les yeux il me manque, c’est normal c’est sa ville,il y’est né et a semer ses pas partout, dans toutes les rues d’Alger.Maisil allait même régulièrement outre-méditerranée; c’était un voyageur je suis un stationnaire…Bon baisers d’ici ; bon baisers de là ;ses cartes postales qu’il commençait par « Cher Tous »,maman les regarde chaque jour comme si c’etait les images de notre enfance. Maman le pleure tous les jours et ça lui fait du bien de se vider…Moi je suis à sec, anhydre …D’ailleurs hier à la prière du vendredi, ils ont implorer pour que tombe la pluie,mais le ciel lui aussi  en ce moment  a le cœur à sec .Tout ça c’est de la faute de Dominique. Non pas la sécheresse, mais cette manie que j’ai de ne pas arrêter d’écrire comme si j’avais un avenir ;un destin...S’ il y’a 30 ans il n’y avait pas eu Dominique qui m’a fichu à la porte de son cœur et de son pavillon,il n’yaurait pas eu ,selon ma toubib, de cristallisation ,fixation et cette graphomanie qui est mon seul but dans l’existence,avec un peu de lecture et quelques orgasmes à la sauvette. Alors j’écris…Je passe aussi beaucoup de temps à errer dans  ma ville natale avec mon sac et des tonnes de nostalgie qu’en marchant je rumine avec mes tablettes de Nicorett.Les femmes, ont un corps éloquent,façonné dans le désir,pétri et moulé dans une matiére magique. . les  hommes n’ont rien ils sont muets même avec tous les gros mots et les insultes dont ils se servent pour se venger du silence à quoi la création les à condamner. Les mecs ne pensent qu’a se goinfrer de la beauté en bouffant des roses à pleine bouche, alors que moi je suis gentil comme l’abeille qui butine ;mais il y’a des femmes qui aiment l’homme,la brute , le salaud , le gros bourdon qui n’a que son dard pour étendard ;le cul c’est bien mais l’amour c’est mieux,mais c’est plus cher… Attention  aussi à l’amour contrefait des poetes.Les poetes sont généralement des gens dont l’activité sexuelle est insuffisante pour huiler leurs pensées …

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22 janvier 2008

HIVER ET CETERA...

Tu sais il y’a des moments où je me noies pendant que les mots remontent à la surface,sortant du silence comme de la salive sur une langue asséchée par un trop long exil loin de la raison. La stupeur de durer quand  la fête est finie et les paroles envolées,emportées par le vent acide de la dérision. Cette prison qui m’habite et dont les murs se resserrent personne n’en a jamais franchi le seuil. Rien ne subsiste de ce que l’on partage. Reste les restes échouant dans les ossuaires avec les squelette des amants que rien jamais ne désaltere. La vie à Paris puis la longue mort en ce jardin à la bouche scellée tel un puits empoisonné. C’était quoi déjà ce que tu voulais sauver et qui s’envole de la branche à tire-d’aile ?Mes amis dans leurs écrins,mes comprimés en leurs flacons comme la peine dans le calice, où je continues de m’abreuver sans jamais crier.Never complain,Never explain…Des fois je soupire,j’inspire bien à fond et j’expire avant de replonger dans l’art d’exister.Si les silence, où passent les anges, pouvaient parler la vérité aurait perdu sa museliére.Pour regarder en soi pas besoin de méditer,suffit d’une fibroscopie pour découvrir la grande humanité. Je mastique le temps qui lui me dépouille de mes illusions,dans  le grand effeuillage existenciel.De ne pas fumer rend ma bouche vorace ,qui se souvient des morsures offertes à la bien-aimée ,disparue avec le grand soir dans la gueule du temps.Parfois je regarde passer mon frère aîné patte-folle,celui qui attend depuis 55 ans de prendre son pied.Parfois je me dis que je préférais tomber et mourir comme ça en rase campagne ,plustot que de continuer à me battre comme ça ,à armes inégales, contre l’ombre qui me suit pas à pas ,dans les labyrinthes urbains.Il m’arrive aussi de me lever à l’aube, pour la serrer dans mes bras, lorsque elle est tiède et parfumée comme la resurrection.Parfois je tape des mots pour esquiver les coups qui pleuvent sur moi.Le long des rails l’homme marchait seul en invectivant le ciel et la terre, et j’ai pensé « Mon Dieu tes anges sont en colère  de toute cette souffrance ,que jamais tu ne muselles, et qui n’en finit pas de hurler sur toutes les lignes du chemin de fer qui rime avec... ! »

2 janvier 2008

JOUR DE L'AN

Le jour est plein de bombes. Le ciel pur et dur sur la bacchanale urbaine ;seul le ciel perdure pendant que je marche vers l’Est avec tous les autres pèlerins qui ont perdu la boussole. C’est la parade des gens qui ont perdu le nord. La conscience coincée dans sa boite crânienne n’en sortira jamais ,même en taxi ,autour de quoi la mort est en maraude. Le prévôt roule des mécaniques ,en lorgnant sur Aisha qui ,tel un plateau d’argent,tient son innocence en équilibre sur des talons aiguilles ;pendant que dans le port des bateaux les cornes de brume mugissent, tels des monstres marins à l’arrêt, dans la baie ,d’où ils saluent la mort d’une nouvelle année.Le comput du temps.C’est dur de durer.Que deviendrais je sans les mots formés dans le ciel, par les nuages du Poéte, qui de ses mains transis souffle des baisers vers l’horizon, où nous attend un avenir radieux truffé d’acier tranchant,avec l’orage qui couve déjà dans les tasses de café et l’horreur qui crie sur tous les toits de la ville, où la vérité circule sans papiers.La sagesse est en solde, imprimée entre les ligne alors que la vieillesse serre les dents devant les fruits doux de la jeunesse.Dans la ville , la vie en crue déborde sur la chaussée, où les automobilistes cédent le pas aux pietons de la destinée..J’ai vécu comme j’ai pu ;j’ai aimer comme s’aiment des aveugles ; plongée dans la nuit des sentiments ;moi aussi on m’a aimer comme un objet trouvé ,qui a su très tôt qu’il était trop tard. Il y’a des signes qui ne trompent pas. Car le Maktub est fidèle et polygame. Allez une dernière pour la route, où tous les trois ou quatre pâtes de maisons, se succèdent les mendiantes qui tendent les mains au passage du chrome acéré des 4x4 ,qui passent tels des chars romains, fendant leur chemin dans la chair vive de la plèbe, sur quoi la pluie reviendra rincer la sueur le sang et les larmes .Il n’y a plus de désolation ; il n’y a plus que de l’information à destination de la postérité.

26 novembre 2007

RE-SHUT!

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Suis_je vivant  ou bien est ce que je simule. La simulation est partout surtout s’il s’agit de maquiller la mort avec des mots. Penchez vous sur les tombes comme si vous étiez extralucide. Regardez à travers les tabous si vous n’avez pas le vertige. Les mots sont là pour la frime. Tout le monde sait à quoi s’en tenir.  Mais nulle part où s’accrocher. Fatalement tu tombes,forcement tu tombes,physiquement tu tombes.Mais où sont les écorchures et le blues d’antan ?Buena serra signorina say good night to Napoli…Imagine que tu puisses desserrer les mâchoires du temps et que tu retrouves ton ventre plat et tes airs de pâtre grec ?So what ?!Imagine qu’un jour  tu perdes ta virginité ?! je veux dire pense s’il arrivait que les écailles te tombent des yeux ?! c’est pour ça que depuis mes 12 ans je porte des lunettes. Depuis mes 12 ans on m’a greffer un regard ,comme on a fait pour redonner la vue à Robocop. L’indicible c’est l’invisible ;l’invisible c’est CE sur quoi on a jeter pudiquement le manteau des mots.Si j’ai cru si longtemps en la musique, c’est que les sons y sont détournés du sens commun pour déboucher sur le non-sens commun.Que je t’explique :Quand j’écoute la musique je ne visualise pas, je ne suis plus prisonnier des images et donc des mots.Le verbe est absent de la musique.Lorsque on dit que c’est un autre langage, c’est pour que l’abscence de langage n’y soit pas rendu encore plus effarante ;plus aveuglante.Contrairementà ce qu’on croit, les genies de la musique n’ont rien a faire avec le poete rimbaldien, car ce sont des non-voyants.Pour eux l’ouie parvient à détrôner ponctuellement la vue, qui  des sens est le sens imperialiste,puisque c’est du Verbe qu’a jaillit la lumiere :FIAT LUX(also Ferrari).Tu vois ce que je veux dire ?On se croit mèche on n’est que suif comme disait un mec qu’avait les deux pieds  pris dans les chausses-trappes :1 pied dans la poesie + 1pied dans la musique :1 écorché. Rocket man ;i’m gonna be high.Moi ça fait des lustres que je suis redescendu de la musique ;la musique ce non-lieu qui se trouve partout…J’ai ouvert les deux fenetres,j’ai redecouvert les memes images,la lumiere éclairant la flore et le vent qui la fait frissoner et aussi les gens qui continuent d’avancer dans le boyau de l’existence, avec leurs bulles, des pulls , des manteaux,des foulards, des écharpes,des secrets,des maladies,des joies, un cerveau et une éspérance de vie  et des jours qui s’en vont en fumée comme autant de cigarettes…Nuages qui passent dans le ciel en bataille…

12 novembre 2007

Back Ground

I started a joke
Which started the whole world crying
But I didn't see
That the joke was on me, oh no

I started to cry
Which started the whole world laughing
Oh, if I'd only seen
That the joke was on me

I looked at the skies
Running my hands
Over my eyes
And I fell out of bed
Hurting my head
From things that I'd said

'til I finally died
Which started the whole world living

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6 septembre 2007

Volaréééééé Cantaréééééé!O!O!O!OH!

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                           Le bleu du ciel ressemble à une jeune mariée et la cigarette au coin de la bouche fait sens avec la volute de fumée grise qui s'élève et plane au dessus du clavier.La musique de l'esprit jamais lasse   conduit les musiciens à jouer la partition de l'Inconnu qui pulse dans ton sang. L'eau ruisselle et la fraîcheur de l'ombre fait éclore des roses dans le coeur des passereaux dont les trilles ou les thrènes sont autant de gouttes d'or qui pleuvent dans le silence. Rend graçe et dit "je ne suis pas à la hauteur de la beauté"; Donnez moi  une échelle pour sortir du puits de l'illusion JE regarde la fourmi et mesure la petitesse du géant ego. Bien sur je t'aime,ton absence me le rappelle en permanence. Comme à l'époque où la bêtise était aphone et où  je donnais la sérénade à ces infirmières  qui penchées à leur fenêtre de garde, où elles pressaient leurs fruits mures contre le mur de l'embrasure révélant leurs appâts tels ces pains au chocolat débordant de la blouse blanche de la boulangére ,à la tendre époque où le tube cathodique ne servait pas encore de hachoir pour la chair à canon. J'aime t'aimer comme l'eau qui ne désaltere pas l'hôte perdu du désert. Le bleu du ciel est bleu  comme un conte de fées. Je refais le monde comme je peux.Chaque jour ça devient plus dur tant ma vie est rapiécée,couturée, traversée en tous sens par mon errance.Le destin des patchworks au notre pareil. Mais si rien ne se crée, rien ne se perd tout se transforme, pas d'inquietude alors, je suis une métamorphose en cours d'éxecution. Je me souviens de cet italien adolescent qui chantait "Granada" d'une voix qui faisait ruisseler d'aise les fontaines de l'Alhambra.J'en ai la chair de poule de cette voix qui durcissant les pointes des seins des sirènes faisait frissonner la mediterrannée.A l'ombre des arcades de la place Saint-Marc les hirondelles et leurs voltiges montent la garde pour un dernier rappel. Mille grazie bellissime amigo. « Gondolier t’en souviens tu,la !la !la !la ! »…

22 août 2007

NADA.

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J’ai revu le lézard.

Il a glissé sur la nappe de lumière étendue sur le pilier. Il est entré dans l’ombre du feuillage.Je me suis dit «   une créature vivante ! »réflexion stupide et quasi-pléonastique… je l’ai imaginé tenant dans ma paume,j’ai pensé « tenir une vie dans sa main »...Sa texture, ses vibrations, ses ondes , le battement de son cœur. J’ai pensé[le verbe pensé est je le pense fortement sous-employé] aux alevins qu’une fois, je ne sais où, frétillaient dans mes paumes réunies comme pour me désalterer…D’ailleurs c’était de l’eau de mer  qui les remplissait ;donc imbuvable…Je me suis dit il n’y’ a rien faire,je suis prisonnier  du vide.Avant que cette pensée n’éclose en moi[mataphore botanique]combien de déserts ai-je traverser, au point que c’est lui-le désert-qui me traverse à présent comme un autoroute qui conduit vers nulle part… Combien ont fait le voyage sans retour ; combien comme moi sont restés sur le bord du chemin avec le regard à hauteurs des enfants qui circulent et gambadent avec les chiens…… Comme j’avais les dents serrées j’ai voulu parler. Mais parler sans rien dire,juste en tapant sur les touches… car il n’y’à rien a dire pour combler le vide ;c’est trop grand le vide ;tout l’univers ne serait pas de trop pour le combler.Parler avec des métaphores c’est pour vous épargner relecture épuisante de récits circonstanciés et lacrymogènes…

Après coup j’ai su que je n’avais penser cela que pour faire semblant d’agir ;c'est-à-dire me lever du banc, retourner au living[en fait c’est un mixte entre la salle manger style international et le bureau style inusable] et pianoter sur le clavier, à l’ombre des jeunes filles  en fleurs, dont les pétales donnent naissances à tant de feuilles noircies par des femmes et des hommes ,prisonniers du vide comme je le suis…

« Se relire pour qui, pourquoi ?! » s’est inscrit sur l’écran de ma conscience.On devrait etre attentif à ce qu’affiche l’écran de la conscience, c’est indispensable si on désire échapper à la vie en pilotage automatique qui se crashe sans prévenir… Comme la vie n’a pas de remèdes, c’est que logiquement’il n’y’à pas de mal.Quelque chose qui n’a pas géneré de medicament depuis son apparition, ce n’est pas de la maladie,non ? Oui  mais la souffrance ?! allez dire donc qu’il n’y’à pas de mal à un type en proie à une rage de dent !Il vous répondra que les dentistes soignent le cerveau !Oeil pour œil dent pour dent !...

Je ne suis pas de taille à philosopher même si les constructions de l’esprit m’aident à supporter le vide. Pour avoir une idée du vide, il faut se rendre compte de la distance qui sépare les atomes. La matière  c’est plein de vide entre les choses, comme les trous d’un tamis ou d’une boule de gruyère. Forcément ensuite les écrivains peuvent affirmer des choses grandiloquentes telles que« les humains sont séparés par des années lumière »…Quand on  pense à l’espace qu’il y’a entre les points de suspension, ça donne le vertige et on imagine la solitude du point-virgule…A propos de séparation j’informe mes trois amies virtuelles qui ne se manifestent plus sur mon blog depuis un certain temps que nous n’avons pas encore officialiser le divorce et que les contacts sont encore autorisés…Vous verrez ça sera une nouvelle lune de miel…Mmmm…

.Encore et toujours la flemme écrasante…Quelques circonstances exténuantes :la chaleur ;le taux d’humidité ;le désert urbain et l’aridité de ses transports en commun qui sur les cotes-zée- les colline-de la ville blanche-avancent et se tortillent telles des grosses chenilles conduites par des siciliens désabusés…Je me demande si ce n’est pas un pléonasme « un palermitain désenchanté » ? pareil pour « un algérois désabusé » ?..Avez vous remarqué que dans les fictions et les docus de l’époque  du noir et blanc les siciliens ont toujours une barbe de quelques jours pour accentuer le coté ethnographique…     De nos jours c’est l’arabo-musulman qui est dénoncé comme louche par son système pileux ,dans les caricatures où pour illustrer les problèmes de l’actualité…Et si Ben Laden se cachait sous la    barbe de Santa-Claus ?! trauma définitif pour Nassim   mon petit neveu qui croit que la barbe du père Noël n’est pas un postiche !!!

Quand je serais mort j’arrêterais de fumer…En attendant je travaille à m’arrêter de respirer…Je me demande ce que je donnerais pour être à coté de la dame de mes pensées ?Mais est ce une bonne idée d’être à ses cotés vu que son absence me donne matière à penser sous forme d’idée fixe…Si ce n’était elle le vide serait complet et m’engloutirait !!!Alors c’est logique qu’elle m’obsède  et me passionne !Sans les pensées inlassables que je lui consacre ,je serais avalé par le trou noir…Encore un pléonasme !si un trou est un espace vide de matière, normal qu’il soit noir vu l’absence de raréfaction de la lumière ?! non ?[bref accès narcissique sous le masque de la bonne vieille culture générale]

Tout à l’heure, après le petit-déj si on m’avait dit que j’écrirais une page,je l’aurais pas cru…Mais qu’est ce que que ça change quand on vit au bord du précipice !..toujours les grands mots ; le pathos !...En fait je suis un oisif dans l’âme…Les indulgents disent que je suis un contemplatif; sauf que c’est dans mon nombril que je regarde…Nombril mon beau Nombril….Le mot nombril me fait penser à danse du ventre et ça m’excite.. Je parle de la vrai danse du ventre, pas de la chorégraphie pour régime minceur…Bon j’arrête, faute d’exutoire, je risque de faire un pic de tension…Reste qu’il y’a encore toute une journée a tirer , faute de mieux…

13 août 2007

Peaux-rouges.

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Enfin, c’est comme lorsque tu cherches le programme et que tu n’entends plus que le jeune homme qui dit que la vérité coule dans ses veines, mais que ses mains sont vides et que son âme  ne se rappelle plus des des mots  de prière...

C’est vrai que j’écris hors du temps ;sans contexte directement identifiable. Mais ne suis-je pas mort à 5 ans, lorsque[revenant de la maternelle et faussant compagnie à la vigilance grand- maternelle] le bolide me percuta pour m’ envoyer dix jours durant en stand-by dans l’antichambre de l’éternité, dans le coma ?J’ai donc survécu et j’erre dans ce coté ci du mystère…

Si seulement elle avait voulu me tenir compagnie,on m’ aurait enlever mes bandages au cœur qui ne m’ont jamais plus quitter; alors que ceux de la fracture du crâne me durèrent quelques semaines pendant quoi j’allais -en va et vient brumeux- de l’hospital Barbier-Hugo aux bras décharnés de mon arriére grand-mére, Fatma, qui sur sa carte d’identité[ déclarant sa naissance en 1880] arborait la tête du sachem indien ; le chenu cheyenne qui errait entre les balles des soudards du general Custer dans « « little big man »…Si je suis indien ? bien sur mon esprit est perdu dans ce monde comme le leur qui balance entre l’argent des casinos et la radioactivité des vielles mines d’uranium. Moi j’oscille entre le prix du baril d’or noir et la nicotine.

Pourquoi vouloir remplir la page blanche qui de toute facon redeviendra à la fin de l’histoire,vierge,vide, blanche comme un drap d’hospital… Palimpseste toi-même !!!

Que pourrais je dire pour que tu comprennes et que tu ne penses pas que je me caresse le nombril ?Je suis un véhicule où le moteur a explosion ne détonne plus. Pas de contact.Pas d’étincelle.Pas d’ignition. Oui tu peux parler d’épave car le modèle est vieux de 55 fois le tour du soleil.Ca donne pas envie de rouler, surtout que sont rarissimes les passagères dont l’œil etincelle  en ma présence [quoi que jeudi dernier je dirais sans fatuité qu’elle a flashé sur moi Nassera dans sa tenue tropézienne et son hale al denté qui me donnait l’impression de causer à un caramel… mmmmmmm]et qui aimeraient essayer mon volant et tester mon levier de vitesses qui lui ne grince pas et glisse dans la boite sans problémes ; comme dans de l’huile…

C’est vrai que j’ai tendance à me noircir au stylo ,alors que je ne le suis pas laid ou moche.Mais ici la disette d’amour[ –l’amour et le cul sont prohibés officiellement alors que les yeux en bave et en déborde] fait que je prête aux miroirs des jugement négatifs sur mes apprences.Bref j’ai interiorise le manque d’amour comme un critére de jugement sur ma personne.C’est-y pas bo ca! Finalement ca paye les leçons de la psy!!!

J’écris comme un invalide qui se soumet à la réeduc pour échapper à la sensation que son corps n’existe plus.Si seulement quelqu’unE me caressait sur toute la peau surtout celle du dos et qu’ensuite je la masse et pétrisse et caresse jusqu’à l’âme et dans tous les recoins de son jardin et de son fourré alors comment je me mettrais à galoper !

Mais faut il me croire quand même la vérité ment ?.Remarque je serai étonné que le miracle du coup de foudre tombe sur moi, lorsque même pour chatter elles trouvent[certaines très incertaines !] qu’elles n’ont pas besoin de me connaître vu qu’a leurs yeux mes blogs composent une sorte de Curriculum Vitae qui les dispense de m’interroger. La vieille histoire des sempiternels malins qui confondent la carte et le territoire et puisSi le Christ revenait les mêmes lui diraient » t’as pas besoin de raconter ton histoire ; on la connaît »…Il y’a mille ans un sage arabe a dit que « le Monde se partage entre deux éspéces d’humains ; la première a de la religion mais n’a pas de cerveau ; la seconde a un cerveau mais n’a pas de religion »…The World is still the same.

27 juillet 2007

Instant tanné pour dur à cuire.

Monde multiplex/zone membres/ salons V.I.P /mondanités sous la mer/i’ve searching a long time someone like you/someone exactly like you…../et le fardeau que l’enfant pas ne voit pas sur son dos et qui s’accroit sur sa route sans panneaux indicateurs/la route qui ne mene nulle part et personne à qui demander le chemin/twilight zone /breaking news/radioblog/youtube/arabeo-videos/windows/ »georgy porgy kiss the girls and make them cry/and make them high/GEORGYYYYYYYYYYY/ O fenetres de la vanité/fenetres de l’ocean par où vient la rumeur d’autre habitudes/ creaturesmultisex/le nirvana bionumérique/lovely nurses sending flowers by the windows of the sea/l’esthetics des mamelles poilues tu connais ?/cher bon vieux vagin !le beat pan pan pan pan/la veilleuse qui éclaire l’icône/le type en short qui danse comme on valse /Ca tangue dans la rue/la houle qui imprime sa démarche à la fille accrochée au zig comme au dernier verre avant le black out de la nuit/O show me the next wiskey bar !/if you don’t show me the next wiskey bar i tell you we’ ll must die/every single day/every smile you make/every thing you make/i’ll be watching you/O mybrother don’t kill me!!! /big brother in my arms my love/hapinesse is a warm gun/music non stop/permanent fucking/do you want to have sex with me/just with our eyes/only our brain/will you die for me ?/are you alive ?/ have you been born ?/death is the nearest breath/don’t cry/let it flow/ah les arcades par ou fluaient les damnés sous le ciel d’argent/KESKILUIPREND ?/KESKILAPRIS ?/poetry is a vagina with lacryma/poetry is blind/ YESSSEUR !poetry is a blind date !!!/and you ?/what do you see when you think you see me ?/this is an alphabetical dream/zis is an alphabetical game product by neuronas and synapsis/she maybe will/try a little tenderness/ all you got to do is try/try/try/try/try/try/a little tendernesse in a material world/ha !ha !ha !ha !/true gold/this is the sound of my soul/walked with a ticket to the world/but now i come back a      gain/a gain/a gain/le ballet de la prison du mal/le cuir des aryens/le saxophone negre/ la moukere arabe /rouge le sang des mammiféres/i findeasy to write the next line/i found easy to live the life before/it’s magic to prove/life is just an experimental project of the matrix/take it easy baby/what a fool believes !/tap !tap !tap !clap your hands too/like that yes/the end is always near/chez la voisine on a sorti les couteaux de cuisine et ce n’est pas pour la nourriture!!/chaque nuit c le tapage+le scandale/eh oui en prime on a des seismes de temps à autre/ca secoue les petites habitudes/oui c le grand frisson assuré/ tu sais pas si ce coup là ca craque ou ca céde/eh non nulle part ou aller/JE leur rendrais la terre étroite comme une breche/Comme le brechet du poulet/c le cinema permanent ici au pays des cinephiles/ aussi/oui la main de la manucure ferme les yeux du mort/ben oui elle allait pas le faire avec le coude/yes  death is a skinny boy and girl/death is the futur./Mais non madame ! je vous assure !!!on n’est pas sectaires on aime aussi les dérrieres !!!koi ?/oui toutes les tailles !/Hein ?KING SIZE ?/tout a fait meme lesXXL§/ca remue et ca bouge beaucoup ?/mais madame cé fé pour CA aussi/oui madame c multiusages/oui c pneumatique; enfin si vous voulez…Non CA NE SERT PAS A FAIRE

LA PLANCHE

!!!!!!!!!!!!!!!!!

22 juillet 2007

Pour l'amour mort-né.

Clique pour agrandir l'image

Both Sides Now
Maintenant Des Deux Façons
Bows and flows of angel hair Arcs-en-ciels et flots de cheveux d'anges
And ice cream castles in the air Et châteaux de crème glacée dans le ciel
And feather canyons ev'rywhere Et canyons de plumes partout
I've looked at clouds that way C'est ainsi que je voyais les nuages
But now they only block the sun Mais maintenant ils obstruent simplement le soleil
They rain and snow on ev'ryone Ils font pleuvoir et neiger sur tout le monde
Il y tant de choses quej'aurais faites
Les textes ne sont pas diffusés intégralement,
mais en courte citation, au sens de la loi 122-5 du CPI.
Mais des nuages se sont mis en travers de mes projets
Ces paroles sont peut-être sur Lyrics4u ?
Attention, La Coccinelle n'est pas affilié à Lyrics4u,
et ne fait qu'indexer le contenu de ce site
Maintenant j'ai regardé les nuages des deux façons
D'en haut et d'en bas, et cependant je ne sais pourquoi
C'est l'illusion des nuages que je retiens
Vraiment les nuages je ne les connais, pas du tout
Lunes, juins et grandes roues  de fête foraine
Le vertige dansant que tu ressens
Quand chaque conte de fées s'accomplit
C'est ainsi que je voyais l'amour
Mais maintenant c'est une toute autre histoire
Ça les fait rire quand tu les quittes
Et si t'as des sentiments, ne leur laisse pas voir
Ne te trahis pas
Maintenant j'ai regardé l'amour des deux façons
Donner et prendre et cependant je ne sais pourquoi
Ce sont les illusions de l'amour que je retiens
Vraiment l'amour je ne le connais pas du tout
Larmes et peurs et sentiment de fierté
De dire je t'aime à haute et intelligible voix
Rêves, projets et cirques bondés
C'est ainsi que je voyais la vie
Mais maintenant de vieux amis se comportent bizarrement
Ils hochent la tête, disent que j'ai changé
Certes on perd quelque chose, mais on gagne autre chose
À vivre  à fond chacun de nos jours
Maintenant j'ai regardé la vie des deux façons
Gagner et perdre et cependant je ne sais pourquoi
Ce sont les illusions de la vie que je retiens

Vraiment la vie je ne la connais pas du tout

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Traduction disponible sur le net d'une  des  plus belles chansons que je connaisse, chanson de la fabuleuse Joni Mitchell.Texte qu'il faut absolument ecouter par la voix de la chanteuse pour en sentir la beauté.

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