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humaniterre
22 février 2008

HERE,THERE AND EVERYWHERE.

Aurassi

C’est ma mère qui m’a dit de sortir, déjà qu’elle m’a expulser il y’a longtemps ;le 8 juin 1952 pour être précis. Elle m’a dit qu’a force de ne pas voir le jour et de rester enfermé dans ma chambre,dans mon lit,dans mon pyjama ;à force elle m’a dit que j’avais des croûtes sur le corps. C’est mon passe temps favori gratter les croûtes et crever les pustules.  De force elle a ouvert les fenêtres et le soleil a déferler sur moi. Une vague de lumière ça vous laisse sans voix. Après ça maman elle m’a verser sur la tête de la flotte et j’étais comme un chien chiasseux délogé de son trou. Je lui ai dit que je ne voulais pas sortir à causes des bombes : »j’ai trop peur de finir déchiqueter ! » J’ai ajouter ; elle a répondu tu mourras en un seul morceau, on t’enterrera en entier …Ca m’a fichu encore plus la trouille,car moi ce dont je ne veux pas c’est mourir ;malgré la file des partants que je vois s’allonger un peu plus chaque année, comme si tous ceux qui me devançent s’étaient concertés pour nous reunir de l’autre coté,j’aimerais que ça s’arrête  jamais et qu’il y’ai  des mises à neuf tous les matins ;j’aimerais être nouveau sur la terre,je veux rajeunir,redevenir petit comme mes nièces et mes neveux qui n’arrêtent pas de cavaler en hurlant dans notre vielle baraque. Des fois je me mets à genoux en faisant des écholalies, mais ça ne prend pas ,ils savent déjà que je suis trop vieux pour me laisser entrer dans leur monde. C’est le matin surtout,au petit déjeuner que je partage avec les infos,que je tente de retomber en enfance,mais c’est la chute car je ne fais que simuler,et ce n’est alors que l’humeur maniaque du névrosé que je suis qui transparait. Je me cache derrière un genre de délire qui finit une fois ma toilette achevée.

Au retour dans le taxi,je me suis dit: »il faut écrire jusqu’au bout du rouleau,même si tu restes anonyme et qu’on ne m’invite jamais au restaurant pour discuter de la mort du roman. »…Moi j’ai survécu par chance,mais je sais que ça va pas durer,déjà que papa est mort il y’a presque un an en emportant avec lui un  passé de la taille d’une pyramide.Depuis qu’il est allongé comme ça ,dans la colline, avec tous les autres qui farcissent la terre meuble et fleurie, j’ai un vide qui me traverse le corps de part en part .Là où que je tourne les yeux il me manque, c’est normal c’est sa ville,il y’est né et a semer ses pas partout, dans toutes les rues d’Alger.Maisil allait même régulièrement outre-méditerranée; c’était un voyageur je suis un stationnaire…Bon baisers d’ici ; bon baisers de là ;ses cartes postales qu’il commençait par « Cher Tous »,maman les regarde chaque jour comme si c’etait les images de notre enfance. Maman le pleure tous les jours et ça lui fait du bien de se vider…Moi je suis à sec, anhydre …D’ailleurs hier à la prière du vendredi, ils ont implorer pour que tombe la pluie,mais le ciel lui aussi  en ce moment  a le cœur à sec .Tout ça c’est de la faute de Dominique. Non pas la sécheresse, mais cette manie que j’ai de ne pas arrêter d’écrire comme si j’avais un avenir ;un destin...S’ il y’a 30 ans il n’y avait pas eu Dominique qui m’a fichu à la porte de son cœur et de son pavillon,il n’yaurait pas eu ,selon ma toubib, de cristallisation ,fixation et cette graphomanie qui est mon seul but dans l’existence,avec un peu de lecture et quelques orgasmes à la sauvette. Alors j’écris…Je passe aussi beaucoup de temps à errer dans  ma ville natale avec mon sac et des tonnes de nostalgie qu’en marchant je rumine avec mes tablettes de Nicorett.Les femmes, ont un corps éloquent,façonné dans le désir,pétri et moulé dans une matiére magique. . les  hommes n’ont rien ils sont muets même avec tous les gros mots et les insultes dont ils se servent pour se venger du silence à quoi la création les à condamner. Les mecs ne pensent qu’a se goinfrer de la beauté en bouffant des roses à pleine bouche, alors que moi je suis gentil comme l’abeille qui butine ;mais il y’a des femmes qui aiment l’homme,la brute , le salaud , le gros bourdon qui n’a que son dard pour étendard ;le cul c’est bien mais l’amour c’est mieux,mais c’est plus cher… Attention  aussi à l’amour contrefait des poetes.Les poetes sont généralement des gens dont l’activité sexuelle est insuffisante pour huiler leurs pensées …

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Commentaires
G
Car même si je viens que très rarement cest temps ci...tu es dans mes liens et me voici aujourd,hui...j'avais envie de lire un Farid!<br /> :O)<br /> <br /> Guyli de chapôéthique qui travaille gros en ce moment car full d'expos de boucker pour l'année.<br /> <br /> Byeeeee
L
http://confidencielle.canalblog.com<br /> <br /> Farid tu m'as donné cette nouvelle adresse.... ce n'est pas ton blog... c'est celui d'une fille qui n'a plus rien mis depuis 2006...<br /> tu peux y aller faire un tour<br /> j'espère que ton histoire va se régler
F
merci je vais suivre ton conseil
L
Farid, quand tu es sur ton blog, recopie l'adresse qu'il y a dans adresse au-dess-sus de ta page : ex.. pour celui-ci, je lis :*http://fratrie.canalblog.com<br /> On va bien s'en sortir !!!<br /> bises
Y
Bonjour Farid,<br /> <br /> moi aussi, je suis allée sur l'adresse que tu m'as donné mais comme Loula je tombe sur un site qui n'a rien à voir avec un blog.<br /> J'espère que tu passeras par là pour nous donner le bon lien parce que je voudrais continuer à te lire puisque moi aussi je suis une "névrosée".<br /> Bon courage Farid, là où tu sois.<br /> Yasmina
humaniterre
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