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humaniterre
22 janvier 2008

HIVER ET CETERA...

Tu sais il y’a des moments où je me noies pendant que les mots remontent à la surface,sortant du silence comme de la salive sur une langue asséchée par un trop long exil loin de la raison. La stupeur de durer quand  la fête est finie et les paroles envolées,emportées par le vent acide de la dérision. Cette prison qui m’habite et dont les murs se resserrent personne n’en a jamais franchi le seuil. Rien ne subsiste de ce que l’on partage. Reste les restes échouant dans les ossuaires avec les squelette des amants que rien jamais ne désaltere. La vie à Paris puis la longue mort en ce jardin à la bouche scellée tel un puits empoisonné. C’était quoi déjà ce que tu voulais sauver et qui s’envole de la branche à tire-d’aile ?Mes amis dans leurs écrins,mes comprimés en leurs flacons comme la peine dans le calice, où je continues de m’abreuver sans jamais crier.Never complain,Never explain…Des fois je soupire,j’inspire bien à fond et j’expire avant de replonger dans l’art d’exister.Si les silence, où passent les anges, pouvaient parler la vérité aurait perdu sa museliére.Pour regarder en soi pas besoin de méditer,suffit d’une fibroscopie pour découvrir la grande humanité. Je mastique le temps qui lui me dépouille de mes illusions,dans  le grand effeuillage existenciel.De ne pas fumer rend ma bouche vorace ,qui se souvient des morsures offertes à la bien-aimée ,disparue avec le grand soir dans la gueule du temps.Parfois je regarde passer mon frère aîné patte-folle,celui qui attend depuis 55 ans de prendre son pied.Parfois je me dis que je préférais tomber et mourir comme ça en rase campagne ,plustot que de continuer à me battre comme ça ,à armes inégales, contre l’ombre qui me suit pas à pas ,dans les labyrinthes urbains.Il m’arrive aussi de me lever à l’aube, pour la serrer dans mes bras, lorsque elle est tiède et parfumée comme la resurrection.Parfois je tape des mots pour esquiver les coups qui pleuvent sur moi.Le long des rails l’homme marchait seul en invectivant le ciel et la terre, et j’ai pensé « Mon Dieu tes anges sont en colère  de toute cette souffrance ,que jamais tu ne muselles, et qui n’en finit pas de hurler sur toutes les lignes du chemin de fer qui rime avec... ! »

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Commentaires
L
Impossible de trouver ton nouveau blog...
F
Meme si je ne reponds pas tout de suite mon coeur ne t'oublies pas.Bonne fete de la St Valentin avec une grosse bise et la promesse d'aller bientot sur ton blog voir ce jeu.
L
Farid, je t'ai tagué... va voir sur mon blog...c'est un jeu qui circule sur la blogosphère...<br /> Mettre le lien de la personne qui te tague sur ton blog..<br /> coller ce règlement :<br /> écrire, tes tics, habitudes, tes défauts, ou tes qualités<br /> <br /> puis aller avertir sur leur blog les gens que tu vas taguer..<br /> à toi de jouer <br /> bises et à bientôt
L
Farid, vient voir la mer... chez moi... et n'oublie pas le 14 février, pous fêter l'élue de ton coeur....<br /> Bises
F
Bises à toi Laurence et 1000 fleurs pour la St Valentin.
humaniterre
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